Les Assassins* R.J Ellory

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Toujours suite à la rencontre dédicace de R.J Ellory, mon coup de cœur du moment, j’ai décidé de me lancer à l’occasion de quelques jours de congés dans Les Assassins. Ces derniers temps il est vrai que je vous ai beaucoup parlé de cet auteur notamment de Papillon de nuit, Mauvaise étoile,  et Seul le silence . Je suis désolée mais je crois que je n’ai pas fini de publier des articles sur ses livres…

R.J Ellory m’a encore fait voyager plus sûrement que Tap Portugal !

John Costello est victime très jeune d’un tueur en série (le tueur au marteau ça s’invente pas!), lui survit, sa petite amie décède. Des années après, enquêteur pour le City Herald à New-York, il est le seul à repérer les liens entre plusieurs meurtres sans points communs apparents.

Le commémorateur, c’est le nom de ce tueur qui reproduit les crimes des plus « grands » à date anniversaire, tel que le Zodiac ou encoreTed Bundy, va donner du fil à retordre et des insomnies à plus d’une personne. À la différence de ces meurtriers qui se sont tous fait arrêter, le commémorateur ne se fera pas prendre lui. Il va jouer au chat et à la souris avec la police car pas de spectacle sans spectateurs.

Costello va aider Ray Irving, policier New-Yorkais à prouver le lien entre tout ces meurtres, à anticiper le suivant et surtout arrêter l’assassin. Ils seront aussi soutenus par Karen Langley, une journaliste du City Herald qui est à l’origine, avec Costello, de l’article qui a mis la police sur la piste du tueur en série.

On revisite le pire de l’histoire des États-Unis au travers des crimes des plus grands meurtriers. Ellory avec son talent et sa minutie retranscrit fidèlement et de manière très réaliste l’ambiance qui règne autour de ces mythes macabres. On sent le mec qui a fait des recherches approfondies sur le sujet et qui s’est passionné.

Il nous parle aussi de ces collectionneurs, de ces personnes pour qui posséder une lettre, un objet de ces criminels relève du hobby voire de la passion. Pourquoi cette fascination pour le mal ? Ces passionnés sont-ils dérangés ? On parcourt un monde à part qui relève de nos plus vils instincts et nous ouvre les yeux sur le clair-obscur de chaque être humain.

Encore un grand Ellory dont j’ai dévoré les pages tout en redoutant le moment où j’arriverai à la dernière, tremblante, nerveuse et aussi heureuse du moment passé que déçue de l’avoir terminé.